Mairie : 34, Grande Rue – 02340 LA VILLE-AUX-BOIS-LÈS-DIZY
Tél : 03.23.21.37.79
Mail : mairie.lvbdizy@wanadoo.fr
Horaire d’ouverture : mardi de 9h à 12h, jeudi de 13h à 18h
Maire : Mickaël Gerlot
Secrétariat : Delphine DEPERNET
Population : 208 habitants
Curiosités : calvaire, porche, église Saint-Fiacre
Fête communale : 3ème dimanche de juillet
Brocante : le 14 juillet
Un peu d’histoire…
La limite nord-est de la commune se matérialise par l’ancienne voie romaine Reims-Bavay.Le nom de la commune a évolué avec les époques. En 1574, la commune se nomme : la Petite Ville aux Boys, en 1596 : la Ville aux Boys, en 1697 : la Ville aux Bois en Thiérache, en 1722 : Dizy la Ville aux Bois et en 1799, le village prend définitivement le nom de « La Ville-aux-Bois-lès-Dizy ».
Les seigneurs de la Ville-aux-Bois :
1700 : Jean Brucelles qui a eu pour épouse Léonor Liégeois, d’où naîtront cinq enfants.
1750 : Henri-François Brucelles, chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment du Lyonnais
1786 : Claude Antoine L’Éleu, élu député à l’Assemblée constituante dont il fut nommé secrétaire. En 1791, il est le premier président du Tribunal criminel de l’Aisne.
L’église date de 1857. Elle est de style gothique, mêlé de Renaissance. Le dessus du portail représente Jésus-Christ chassant du temple de Jérusalem les vendeurs et les acheteurs. Les vitraux du chœur datent de 1861 et 1880. Ils représentent les tableaux de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Les fonds baptismaux datent de 1634, ils ont été restaurés en 1897.
En 1870, l’abbé Degand ouvre l’orphelinat Saint-Joseph.
Le 9 juillet 1905, un violent cyclone s’abat sur la commune.
La cloche actuelle est baptisée en 1922 du nom de Henriette-Marguerite en remplacement de Césarine Elisa (bénite en 1843), victime d’un saccage allemand en 1917.
En mai 1940 : destruction du clocher, suite à une confusion avec l’église de Montcornet, le lieutenant Schmit désigne le clocher de l’église de la Ville-aux-Bois comme cible et tire un obus. Le clocher vole en éclat ; les vergers, les lisières du bourg et les maisons sont criblés à la mitrailleuse et au canon.
Le 17 mai 1940, le 46ème bataillon de chars de la 4ème division, mené par le commandant Bescond reçoit l’ordre du colonel de Gaulle de reprendre Montcornet. Il se bat vaillamment contre des tanks allemands. Sur le terrain, resteront 12 chars allemands et cinq chars français dont le Sampiero Corso avec à son bord le commandant, un lieutenant et six hommes qui périrent lors de l’assaut.